Bon là je me suis baladé dans la garde-robe de mon père et jai fait plusieurs éssais, la veste est sympa même si elle est trop grande pour moi mais c'est juste pour donner une idée...

Deux essais avec deux chemises...

"Le principe anthropique fort affirme qu'en réalité, les formes les plus complexes qu'a prises le cosmos (molécules géantes, êtres biologiques, cerveaux mammifères, humanités conscientes...) étaient potentiellement déjà là dès le Big Bang, contenues en germe dans la soupe primordiale.

Comment cela? Une métaphore simple peut aider à se figurer la chose. Prenez la matière telle que nous la connaissons. Ses premières apparitions après la naissance supposée de l'univers furent si chaudes et si denses qu'il s'agissait d'une chose innommable, une sorte de soupe infiniment opaque, brûlante, lourde, pressurée... Pourtant on pourrait dire, que potentiellement, les états plasmiques, gazeux, liquides et solides de la matière y existaient déjà. D'une façon infiniment plus complexe, le principe anthropique fort prétend, lui, que la vie biologique et même la conscience, donc l'humanité, existaient déjà en puissance, dès le début de l'univers. La vie et la conscience seraient en quelque sorte des états inévitables, que l'univers se trouvait dans l'obligation de laisser émerger, ici ou là, à un moment ou à un autre...

Le principe anthorpique fort s'appuie sur un impressionant calcul de probabilités. Reprenant ce que nous savons des "conditions initiales" du cosmos, il se demande quel était le pourcentage de chance pour que les choses se passent comme qu'elles se sont passées. Les ordinateurs modernes permettent en effet de calculer ce que serait devenu l'univers tout entier si l'on avait changé, ne fût-ce que d'un milliardème de iota, tel ou tel paramètre de départ (constante de Planck, vitesse de la lumière, densité, température, pression...) Eh bien, selon le principe anthropique fort, il y avait une chance sur 10 000 000 000 000 000 000 000... (quarante-trois zéros en tout) pour que nous existions! La probabilité était extraordinairement, fantastiquement, inconcevablement faible, qu'il y ait un univers stable, avec des particulesatomiques, des nuages d'hydrogènes s'effondrant en étoiles, des soleils géants créant des atomes lourds, des soleils moyens avec des planètes autour, des planètes stables acceuillant la vie (nous en connaissons au moins une, mais il enexiste sûrement d'autres) et avec des conditions telles (une grosse lune par exemple, pour stabiliser la chose) que cette vie devienne complexe et qu'y émerge ce que nous appelons la conscience humaine.

Un tel degré d'improbabilité rend rigoureusement impossible l'idée que tout cela se soit fait par hasard. Autrement dit, le principe anthropique fort, prétend tirer de l'observation de l'univers et de ses origines le signe très suggestif, sinon la preuve formelle, qu'un "principe créateur" se trouve forcément à l'oeuvre derrière. Qu'on le nomme Dieu, Suprême Vacuité ou de quelque mot que ce soit." *

*Le monde s'est-il crée tout seul? entretiens sur la théorie du Big Bang avec Trinh Xuan Thuan, Ilya prigogine, Albert Jacquard, Joel de Rosnay, Jean-Marie Pelt et Henri Atlan. Extrait de l'introduction p11, 12

On croit que c'est la technique qui nous aide, mais c'est la poésie qui nous sauve.

Ce qui est ce n'est pas la technique, c'est l'humain...

Pour vivre ensemble et partager une vision commune du monde, il faut le langage

le langage qui fait apparaître des images, défini les objets et nous met d'accord sur ce qu'il convient de voir ou non.

A ce stade le langage est fonctionnel et pas tout à fait poésie... quoi que

Dans cette catégorie :

définissons

créons des mots

inventons le langage

batissons le monde

à très vite

joris

Cette cabine d'essayage est à l'usage de tous...

prenez-vous en photo et faites-nous partager vos idées de costumes pour les personnages

Sobres, exubérants, carricaturaux ou discrets... amusez-vous

pas la peine d'investir pour l'instant dans des nouveaux vêtements faites pour l'instant avec ce que vous avez!

Vous pouvez également avoir des idées pour les personnages des autres...

à très vite

joris

Barreffoot? Sarah Bell? Sarapis?...  Qui êtes vous vraiment?

Dans cette nouvelle catégorie, dressez en quelques lignes votre portrait.

Faites-nous partager votre voix intérieur et aidez-nous à mieux vous connaître...

Qui étiez-vous avant les évènements, avant l'aurevoir à Sarapis? Comment viviez-vous, que faisiez vous?

Et pendant la cérémonie, à quoi pensez-vous?

Et maintenant que la vérité vous a été révélée, quel monde voyez-vous lorsque vous fermez les yeux? Faites-nous entrer dans votre micromonde...

à très vite

joris

Un classique pour commencer: l'allégorie de la caverne développée par Socrate au livre VII de la République de Platon, le texte dans son intégralité est un peu long mais "plaisant" à lire.

Cette allégorie de la caverne distingue les dégrés de la connaissance: les prisonniers dans la cavernes ne voient au départ que l'ombre de marionnettes, qu'ils prennent pour la réalité,... à la sortie de la caverne, la lumière est si douloureuse qu'ils n'ont la force que de regarder les ombres ou les reflets des choses réelles. C'est une métaphore récurrente en philosophie que la métaphore optique pour illustrer la connaissance et ses divers degrés: l'oeil est l'organe de réception des objets extérieurs (d'où l'adage "je ne crois que ce que je vois") et la lumière est la possibilité de connaître ces choses extérieures. Le Soleil est donc le Vrai, qu'on ne peut jamais connaître ou nous serions aveuglés. Nous sommes donc limités dans nos possibilités de connaître: incapables de regarder le Soleil en face, la vérité nous est innaccessible. Seul le philosophe par la méditation et la recherche de l'essence de chaque chose est capable d'atteindre le vrai.

"Maintenant, mon cher Glaucon, repris-je, il faut appliquer point par point cette image à ce que nous avons dit plus haut ( http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/platon/rep7.htm ), comparer le monde que nous découvre la vue au séjour de la prison, et la lumière du feu qui l'éclaire à la puissance du soleil. Quant à la montée dans la région supérieure et à la contemplation de ses objets, si tu la considères comme l'ascension de l'âme vers le lieu intelligible tu ne te tromperas pas sur ma pensée, puisque aussi bien tu désires la connaître. Dieu sait si elle est vraie. Pour moi, telle est mon opinion : dans le monde intelligible l'idée du bien est perçue la dernière et avec peine, mais on ne la peut percevoir sans conclure qu'elle est la cause de tout ce qu'il y a de droit et de beau en toutes choses; qu'elle a, dans le monde visible, engendré la lumière et le souverain de la lumière; que, dans le monde intelligible, c'est elle-même qui est souveraine et dispense la vérité et l'intelligence; et qu'il faut la voir pour se conduire avec sagesse dans la vie privée et dans la vie publique."

Réveillez-vous !

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* Sarapis : divinité syncrétique créée à la période hellénistique rassemblant les traits d'Hadès, Apis et Osiris. Au IIème siècle de notre ère, il fut l'une des divinités les plus appréciées des lambdas égyptiens.